Philippe Guillemant :
la physique de la conscience
< Pour avoir une matière qui fonctionne de façon sensée, nous avons besoin d’une coordination qui n’est pas matérielle >>
Partant de cette interprétation, que nous considérons comme étant la plus rationnelle bien qu’elle ouvre à l’inconnu (l’immatériel), la conscience ne serait plus un sous-produit du cerveau mais elle mettrait au contraire en jeu une fonction essentielle de coordination des processus biologiques.
Ce phénomène se produirait à partir d’informations nécessairement externes à l’espace-temps, que l’on peut légitimement au mieux et faute d’en savoir plus, considérer a priori comme faisant partie d’un sur-espace de libre arbitre.
La conscience jouerait ainsi le rôle d’interface entre un monde quantique d’informations non manifestées, aux états encore superposés où tout reste possible, et notre monde physique d’informations manifestées, densifiées, “cristallisées” en une réalité observable unique.
PHILIPPE GUILLEMANT est un ingénieur physicien français du CNRS, diplômé de l'École Centrale Paris et habilité à diriger des recherches.
Spécialiste du chaos et de l'intelligence artificielle, ses travaux ont débouché sur de nombreuses innovations qui lui ont valu plusieurs distinctions.
Il est aussi l'auteur de La Route du Temps, un ouvrage sur une théorie de l'espace-temps qui restaure le libre arbitre, donne une explication rationnelle de la synchronicité et débouche sur un véritable «pont» entre la science et la spiritualité.
La physique de la conscience.
Les synchronicités peuvent-elles être provoquées ?
La science réussira-t-elle à expliquer les phénomènes étranges qui, bien qu'ils soient avérés, font encore aujourd'hui l'objet d'un déni ?
Le physicien Philippe Guillemant répond «oui» à ces questions, en nous proposant à travers un modèle cybernétique de la conscience -assurant un contrôle quantique de l'espace-temps - un vaste renversement de perspective qui transforme complètement notre vision du monde. Enfin libérés du mécanisme primitif, nous aurions un rôle essentiel à jouer pour modeler individuellement et collectivement notre réalité, à partir de la capacité que nous avons de brasser consciemment l'eau d'un véritable océan : celui du vide, c'est-à-dire celui des mondes invisibles.